À propos de moi

Grande muraille2

Si j’ai plaisir à écrire des histoires qui atteignent sans peine jusqu’à 600 pages, je trouve l’exercice plus difficile à faire lorsque vient le temps de parler de moi. Allons-y donc par tranches…

 

Le sport

C’est lorsque j’avais 16 ans que j’ai décidé de devenir commentatrice de sports, même si aucune femme ne faisait ce métier à l’époque. Une nouvelle station de télévision cablée a alors fait son apparition : TVSQ, la Télévision des sports au Québec. J’y ai travaillé toutes les années de son existence, jusqu’à ce qu’arrive RDS en 1989.

 

Ma première émission à RDS fut une émission de dards. Il faut dire qu’avec TVSQ, j’avais couvert tous les sports possibles… À RDS, mon champ d’emploi s’est rapidement ouvert pour devenir là aussi, très diversifié. À ce jour, j’ai touché, soit à l’animation ou à la description, à une quarantaine de sports différents. J’ai aussi eu le plaisir de couvrir de nombreux Jeux du Québec et du Canada.

Le soccer occupe une grande place dans mon emploi du temps. Depuis 1992, j’ai couvert quatre Coupes du Monde et autant d’Euros (2012 sera mon 5e), de nombreuses saisons de la Ligue des Champions, la Ligue anglaise et l’Impact de Montréal sur une dizaine d’années. Cette année j’ajoute à ce palmarès des matchs de la MLS ainsi que l’arrivée de l’Impact dans cette grande ligue.

 

2012 marquera aussi l’année de mes septième Jeux Olympiques. J’aborderai Londres avec autant d’enthousiasme que je l’ai fait pour Sydney, Salt Lake City, Athènes, Turin, Beijing et Vancouver.

 

L’écriture

Ce qui avait débuté comme un simple passe-temps est devenu quelque chose de plus sérieux. J’avais commencé à écrire « La Louve des mers » pour le simple plaisir de l’exercice. Au bout de nombreuses années à écrire en dilettante, lorsque le roman fut terminé, la question se posa : quoi faire avec? Je l’ai soumis à quelques amis et leur réaction unanime et enthousiaste m’a poussée à aller de l’avant. Je l’ai présenté à un éditeur, et puisque vous me lisez présentement, vous connaissez la suite.

 

Une fois qu’on a touché à l’écriture et au plaisir d’être publié, on ne peut plus s’arrêter. L’écriture, c’est la véritable liberté. Pas de contraintes, sinon celles qu’on s’impose pour respecter l’histoire, pas de budget, il suffit de créer sur le clavier pour que les choses apparaissent dans le livre, droit de vie et de mort sur tous les personnages, permission d’inventer des univers, de refaire les règles sociales, bref de modeler le monde à notre façon.

 

Et comme j’aime aussi beaucoup peindre quand j’en ai le temps (ce qui arrive de moins en moins), j’ai pris l’habitude de dire qu’écrire, c’est peindre une histoire avec des mots.

 

L’aventure

Je n’écris pas des romans d’aventure pour rien. J’aime sortir de ma zone de confort, j’aime découvrir des pays en sortant des balises touristiques conventionnelles. C’est ainsi que j’ai fait quatre fois le Rallye Aicha des gazelles dans le désert du Sahara, le remportant avec Louise Bergeron en 2002, deux fois le raid Amazones, au Kenya et à l’Île Maurice. Je suis allée au camp de base de l’Everest, j’ai monté le Kilimandjaro, j’ai campé dans la jungle amazonienne et plus près de nous, j’ai fait Montréal-Québec en quatre jours de kayak sur le Saint-Laurent.

Chacune de ces aventures m’a appris beaucoup. Et chacune de ces aventures m’a laissé le goût d’en vivre d’autres.

La richesse

Ma grande richesse c’est ma famille. Mon mari et nos trois fils, mes parents et ma sœur, ainsi que mes nièces. Ils forment la base, ils sont l’essentiel.