La louve des mers
Juillet 1704. Alors que la jeune Marie Galligan se retrouve à la tête du commerce de son père, une rencontre tragique avec le corsaire favori du roi transforme sa vie à jamais. Elle n’aura alors qu’une idée en tête : vengeance. Elle quitteraLa Rochellepour Saint-Malo où, sous l’apparence d’un garçon, elle s’embarque sur l’Imperator pour y apprendre à naviguer. Mais il n’est pas facile d’y préserver sa fausse identité. Elle devra prendre la fuite, aidée d’un ami insolite qu’elle aura sauvé d’un triste sort.
Revenus sur la terre ferme, les deux amis doivent fuir devant leurs poursuivants et surtout devant Étienne Beauval, ami d’enfance de Marie et capitaine dans la marine royale. Après bien des péripéties, Marie et Legoff se retrouvent à Marseille, où la jeune femme pourra enfin mettre son projet à exécution : armer un bateau et sillonner les mers sous pavillon pirate pour y affronter son ennemi juré. Déchirée entre l’amour qu’elle ressent pour Étienne et sa mission de vengeance, la jeune femme ira au bout de son destin, au bout de ses passions, jusqu’à l’inévitable affrontement. Et lorsque l’ultime combat arrivera enfin, ce sera tout le destin d’un équipage qui se jouera, et particulièrement celui de la jeune femme.La Louvedes mers, une belle histoire d’aventure et d’amour qui tient en haleine du début jusqu’à la fin.
Parution 2008
Libre Expression
L’histoire de ce roman
J’avais une correspondance littéraire avec une amie très proche, une amie d’adolescence devenue la marraine de l’un de mes fils. Nous aimions nous écrire et nous lancer des défis d’écriture juste pour le plaisir d’aligner des mots. Un jour elle m’a envoyé ce nom : Marie Galligan en me demandant ce que ça m’inspirait.
J’ai vu instantanément une pirate sur la proue de son navire. J’ai humé l’odeur iodée de la mer, senti les embruns des vagues me mouiller les joues. À mon insu, le personnage principal de mes deux premiers romans venait de naître. Cette amie m’a alors demandé de lui écrire une nouvelle en guise de cadeau de Noël. C’est ainsi qu’est née la courte histoire « Le Noël de Marie Galligan ». J’ai eu tant de plaisir à écrire cette aventure que je me suis dit que les personnages que je venais d’y créer méritaient une plus longue vie. Je me suis alors lancée tête baissée dans l’écriture de « La Louvedes mers ».
Le processus a été long, premièrement parce que je n’écrivais pas à des fins de publication, sinon pour le simple plaisir de me transporter dans ce monde qui naissait de mon imagination, puis parce que l’écriture a été bien souvent stoppée par d’autre projets, expéditions, rallyes ou raids qui exigeaient de moi temps et disponibilité. Mais au bout de quelques années, le temps passe si vite, alors que je me retrempais pour la énième fois dans « mon » histoire, j’ai pris la décision de la terminer. Je ne pouvais m’être rendue si loin sans aller jusqu’au bout.
Le reste tient du conte de fée : présentation à un seul éditeur, acceptation rapide du roman et neuf mois plus tard, le temps d’une belle gestation, j’avais le roman entre les mains.