Claudine Douville

Le rêve de l’Ouest américain fascine encore, et le monde des cowboys continue d’attirer les aventuriers d’occasion. Dans cet esprit, Laura Vittel se rend au ranch Wild Sage dans le Montana afin d’écrire un reportage sur la vie des cowboys des années 2000. En compagnie des travailleurs du ranch et de quelques clients, elle devra convoyer un troupeau.

Lorsque le groupe prend la route, les nouveaux cowboys sont confrontés aux problèmes qu’engendre l’encadrement de quatre cents têtes de bétail, mais ils s’en sortent plutôt bien et l’expérience est enivrante… jusqu’à ce que le drame éclate.

Un terrible accident divise le groupe, qui dès lors devra lutter pour sa survie dans un monde devenu hostile. Qu’adviendra-t-il de Spry Mitchell, le chef d’expédition aux manières bourrues, d’Arturo Valdez, le vaquero au dangereux pouvoir de séduction, de Nate Carrick, solitaire et mystérieux ?

Parution 2010, Libre Expression

L’histoire de ce roman

Après avoir côtoyé pirates et corsaires pendant nombre d’années, je voulais continuer à écrire, mais aussi changer de monde, d’univers, d’époque. Depuis toujours, j’aime les histoires de cowboys, et tout comme la mer prenait une large place dans mes deux premiers romans, les grands espaces et les chevaux devaient envahir le récit.

J’avais la trame de l’histoire en tête, mais je voulais pousser un peu plus loin. Je suis donc allée au Dryhead ranch au Montana, expérimenter durant une semaine la vie de cowboy. J’ai été comblée. Vous trouverez dans la section « expéditions » de ce site, quelques photos et vidéos de ce voyage. Si j’ai fait vivre au personnage de Laura quelques-unes de mes expériences réelles, par exemple le cheval qui s’emballe à cause d’un vêtement, tout le reste est de la pure fiction.

Fiction…sauf un nom. Lors de mon séjour là-bas, j’étais entourée de gens qui, comme moi, étaient venus vivre l’expérience cowboy. Un « invité » se démarquait cependant. Il était lui-même propriétaire d’un ranch en Alabama et prenait ses vacances, avec sa conjointe, sur un ranch au Montana! Un vrai de vrai. Son nom? Spry Mitchell. On ne peut pas inventer un nom comme celui-là. Je lui ai d’abord demandé l’autorisation d’utiliser son prénom, puis je lui ai aussi demandé la permission de « prendre » son nom de famille. La sonorité du nom était trop parfaite. C’est ainsi que Spry Mitchell, le vrai, a prêté son nom à mon chef d’expédition.

Un autre détail intéressant. La couverture du roman est illustrée d’une photo qui a été prise là-bas, par la propriétaire du ranch. Et non, ce n’est pas moi que l’on voit à cheval, mais plutôt Suzy, l’amie avec qui j’ai fait le voyage.

Des personnages sont donc nés dans ce livre, mais leur vie ne devait pas se limiter à leurs aventures au ranch. Ils étaient promis à revenir dans la trilogie qui allait suivre ce roman. Pas une suite à proprement dite, mais plutôt d’autres aventures aux quatre coins de la planète.